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Der brennende Acker -
A propos de la musique
En découvrant le film, il m'est apparu évident de le traiter comme un livret d'opéra, un opéra théâtral de chambre en six actes.
Je n'ai donc pas résisté à sa structure dramatique, bien au contraire, je m'en suis nourrie.
Nous ne sommes pas dans un film épique mais dans une tragédie qui se tisse entre le champ du diable et les cinq personnages.
Murnau traite ses personnages en gros plan dans une esthétique expressionniste, explorant les espaces, les visages, les mouvements des corps.
Non-dits, mensonges, tensions, solitudes sont les éléments qui composent essentiellement ce que j'ai envie de nommer, une diabolique polyphonie, qui se joue inexorablement.
J'ai choisi d'écrire un quintette, formation de musique de chambre, pour être au plus près par le son de chaque personnage. Clarinette, violon, violoncelle, piano et percussions.
Mon seul souci a été d'écrire une musique qui suggère le double sonore du mental et de l'âme des personnages. Le double sonore des passions qui les lient et qui les détruisent.
Je me suis placée à l'intérieur du film et de sa mise en scène. J'ai essayé de travailler avec Murnau aujourd'hui.
Anne-Marie Fijal
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